Psychose infantile
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Résumé : Dans la forme symbiotique de la psychose infantile (opposé à l’autisme infantile), l’enfant ne peur investir l’objet maternel et s’en sépare par la représentation de celle du » self « . La relation maternelle est établie alors par le moyen de la psychose et de ses défenses. L’étude des enfants psychotiques fixés à cette étape symbiotique a conduit Margaret Mahler à proposer l’hypothèse d’une phase de développement normal, celle de la séparation-individuation, après la phase symbiotique, dont les vicissitudes seraient le noyau essentiel de la psychose à toutes les périodes de la vie. La psychose symbiotique ramène à ce stade où l’enfant constitue avec sa mère une unité dyadique dans une enceinte commune. LE trouble primaire de la psychose réside dans une incompatibilité à ce niveau, ce qui ne permet pas à la bonne mère de s’autonomiser et de se séparer du » self « . L’anachronisme de ce type de relations va être évident vers quatre ans, à un moment où l’enfant, pour maintenir cette relation symbiotique pathologique, a besoin de dénier la réalité et de prêter à la mère une puissance renforcée par des mécanismes projectifs.
- Auteurs : MAHLER, Margaret
- Fonction : Psychiatre et psychanalyste
- Préfacier : LEBOVICI, Serge
- Éditeur : Payot & Rivages
- Langue : Français
- Pages : 1 vol. (249 p.)
- Couv. : coul. ; 19 cm
- Collection : Petite Bibliothèque Payot