L‘homme et l’invisible chez les Touaregs de l’Ahaggar
Essuf et Cosmogonie, pratiques sacrées et thérapies au Sahara
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Résumé : La reconnaissance ou l’identification d’un état de bien-être ou de mal-être place le corps comme médiateur. Il allie l’homme à son environnement social et symbolique, au groupe, à Dieu, au monde invisible et au cosmos.Certaines maladies associées aux génies chez les Touaregs sont dites héréditaires, elles seraient même transmises par le lait maternel. C’est le plus souvent par le biais des rêves que l’on accède à un savoir rituel, religieux, reconnu et légitimé par la société. C’est ainsi également que se transmet l’albaraka touarègue, la baraka musulmane. Mais d’autres modalités de transmission entrent en jeu, qui sont autres que la filiation directe, notamment celle de l’élection par les jinns, ou encore Kel essuf. Car si tout le monde n’est pas touché par les génies du vide, ceux que les génies touchent ne peuvent souvent pas en protéger leurs membres proches. Le choix de la nouvelle victime, ou de cette nouvelle élection est souvent lié à une transgression, à un non respect des règles qui régissent les rapports avec les génies. Mais c’est aussi lié à d’autres éléments encore obscurs relatifs à l’individu touché, à son parcours, à sa personnalité
- Auteurs : ARKAM SEDDIK, Faiza
- Fonction : Anthropologue
- Éditeur : Editions universitaires européennes
- Langue : Français
- Pages : 1 vol. (675 p.)
- Couv. : coul. ill. ; 22 cm