Société Manjak et migration

En détails

  • Date de publication :

    1996

  • Langues

    Français

  • Indexation décimale :

    610 (Anthropologie)

  • Cote :

    610 DIO

  • N° d’exemplaire :

    00716

  • Support :

    monographie

Résumé Combien sont-ils, présents en France depuis 20, 30 ans, travaillant dans les chantiers navals de la Ciotat, La Seyne-sur-Mer ou Saint-Nazaire, dans les usines automobiles de Sandouville, Cléon, Flins, Poissy… ou encore dans les entreprises du bâtiment et des travaux publics? 20 000? 25 000? Peut-être un peu plus? Les Manjak sont parmi nous depuis de nombreuses années. Ils s’appellent Gomis, Mendy, Preira, Correa, Da Silva, Da Costa, Basse… noms à résonance portugaise car ils arrivent de la Guinée-Bisseau avec, pour la plupart, un séjour au Sénégal qui en fait des Sénégalais. Arrivés en célibataires dans des Foyers, ils ont très vite fait venir leurs femmes et vécu en famille avec des enfants qui ont grandi sur notre sol, fréquenté nos écoles et nos catéchismes… Ceux de la région parisienne ont l’accent de la capitale tandis que leurs cousins de Marseille parlent avec celui des bords de la Méditerranée! Ce peuple manjak est peu connu. Il reste d’ailleurs très réservé et « secret ». Nous devons à Monsieur A. Moustapha DIOP de mieux le connaître, de découvrir les richesses de ses traditions et les chemins de son adaptation en France. C’est toujours passionnant de découvrir la culture et l’histoire d’un peuple. Ceci l’est d’avantage quand ce peuple est proche de nous et qu’avec nous, il construit l’avenir

  • Auteurs : DIOP, Amadou Moustapha
  • Fonction : Enseigne à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales
  • Langue : Français
  • Pages : 1 vol. (219 p.)
  • Couv. : coul. ill. ; 24cm