La circulation des enfants en société traditionnelle
Prêt, don, échange
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Résumé : En société occidentale, l’enfant appartient à ses géniteurs. Chez d’autres populations, cette prétention à l’exclusivité est jugée excessive, car beaucoup de membres du groupe familial (ou du voisinage) peuvent revendiquer la garde de l’enfant. Ceci implique des conceptions différentes de l’organisation de la parenté, de l’alliance, de la résidence. Au lieu d’être un pseudo-descendant comme on tend à le considérer en Occident, il se pourrait bien que l’adopté soit une sorte d’allié ; et que sa présence serve tantôt à renforcer un mariage qui a eu lieu, tantôt à marquer la place de celui qui n’a pu s’effectuer.
A partir de l’inventaire d’un très grand nombre de sociétés (africaines, océaniennes, asiatiques…) où l’enfant circule beaucoup, l’auteur dégage les constantes de cette intense mobilité mais décrit aussi les diverses formes qu’elle emprunte, ses principaux usages et la variété de ses causes.
- Auteurs : LALLEMAND, Suzanne
- Fonction : Ethnologue
- Éditeur : L’Harmattan
- Langue : Français
- Pages : 1 vol. (223 p.)
- Couv. : coul. ill. ; 22 cm
- Collection : Anthropologie – Connaissance des hommes