Un si fragile vernis d’humanité

Banalité du mal, banalité du bien

En détails

  • Date de publication :

    2005;2007

  • Langues

    Français

  • Indexation décimale :

    640 (Philosophie)

  • Cote :

    640 TER

  • N° d’exemplaire :

    04539

  • Support :

    monographie

  • ISBN :

    9782707153265

Résumé : On a pu espérer, un temps, que les monstruosités de la Seconde Guerre mondiale étaient derrière nous. Or partout, à nouveau, on massacre, on torture, on extermine. Comment comprendre cette facilité à entrer dans le mal ? Michel Terestchenko rouvre ici le débat, en complétant notamment la démonstration de Hannah Arendt. Héros ou salaud ? C’est toujours une décision initiale, à peine perceptible, qui décide du côté dans lequel, une fois engagé, on se retrouve in fine.
Qu’est-ce qui explique cette décision ? L’enquête de Michel Terestchenko montre combien est stérile l’opposition entre tenants de la thèse de l’égoïsme psychologique et défenseurs de celle d’un altruisme sacrificiel. Ce n’est pas par  » intérêt  » que l’on tue ou que l’on torture. Ni par pur altruisme que l’on se refuse à l’abjection.
Les travaux qui analysent les phénomènes de soumission à l’autorité, de conformisme de groupe ou de passivité face à des situations de détresse invitent à repenser les conduites de destructivité. À partir de recherches récentes en psychologie sociale et en s’appuyant sur des exemples historiques particulièrement éclairants, l’auteur propose de penser les conduites humaines face au mal selon un nouveau paradigme : celui de l’absence ou de la présence à soi.

  • Auteur : TERESTCHENKO, Michel
  • Fonction : Philosophe
  • Éditeur : La Découverte
  • Langue : Français
  • Pages : 1 vol. (298 p.)
  • Couv. : coul. ill. ; 19 cm
  • Collection : Poche
  • N° : 263